


De l'Afghanistan au Mali, les hommes de l'EETRDC sont sur tous les fronts.
C'est un des enseignements de la guerre des Malouines, en 1982, entre l'Argentine et le Royaume-Unis : comment réparer les aéronefs endommagés au combat pour les rendre opérationnels le plus vite possible et leur permettre de remplir leur mission ?
Pour répondre à cette problématique, l'armée de l'air crée en 1982, l'Equipe d'études techniques de réparations dues au combat (EETRDC 64.600). Plus tard la notion de combat sera remplacée par la notion de circonstances. Mais la finalité reste la même dans la recherche de méthodes de réparation simples et rapides pour des dommages dus à des missions de guerre (aile endommagée par un obus, câblage sectionné par une balle, fuselage perforé par une roquette) ou des dommages qui sortent du cadre de la maintenance standard (projection de pierre présentes sur la piste au décollage).
Les matériaux évoluent, les techniques aussi. L'EETRDC est aujourd'hui le centre expert pour les réparations des pièces en composites, très présentes sur le Rafale ou sur le drone Harfang.
Les spécialistes de Châteaudun forment également les personnels des unités de l'armée de terre et de la marine sur ces réparations composites, ainsi que des délégations étrangères.

