


Créé en 1934, le camp d'aviation de Châteaudun est utilisé comme entrepôt d'aéronefs dès 1937 avec l'arrivée de l'Entrepôt de l'armée de l'air 301 (EAA 301). Au début de la deuxième guerre mondiale, 643 aéronefs y sont stationnés. Autant dire que l'armée allemande en avait fait une de ses cibles prioritaires.
Utilisé par l'armée allemande pendant l'occupation, puis par les Américains après la libération d'août 1944, le terrain de Châteaudun retrouve sa vocation d'entrepôt pour l'armée de l'air française en 1946. Il ne s'agit alors que d'une annexe de l'Entrepôt de l'armée de l'air 601 (EAA 601) de Châteauroux.
Lorsqu'en 1951, la base de Châteauroux est cédée aux Américains, les activités de stockage de l'EAA 601 sont réunies à Châteaudun. En janvier 1954, les activités présentes en terre dunoise sont regroupées sous la dénomination Base aérienne 279. Les aéronefs sont, pour la plupart, stockés à l'extérieur. Certains, seulement, le sont dans des hangars. Le 1er septembre 2014, le site perd son statut de base aérienne et devient un Element Air Rattaché à la base aérienne de Bricy (Loiret).

En 1967, 50 Mirages 5 placés sous embargo doivent être stockés sur la BA 279 par la société Dassault. L'industriel met alors au point le principe de stockage sous enceinte à hygrométrie contrôlée pour bloquer le vieillissement des avions. Depuis, les techniques de stockage n'ont cessé de se développer et la BA 279 dispose aujourd'hui de dispositifs uniques en Europe.
